Marylin Manyroles, 23 ans, rayonnait d’une beauté à la fois fragile et solaire. Grande et mince, elle arborait de longs cheveux châtains ondulés qui lui tombaient sur les épaules avec grâce. Ses grands yeux verts pétillants trahissaient une insatiable curiosité pour la vie. Un léger remake de fossettes se creusait sur ses joues lorsqu’elle souriait, dévoilant une rangée de dents d’une blancheur éclatante. Elle possédait ce charme naturel, empreint d’une candeur désarmante, qui émanait d’une jeune femme heureuse d’être en paix avec elle-même.
Originaire d’une petite ville du Kansas, Marylin avait quitté le cocon familial quelques années plus tôt pour tenter sa chance à Los Angeles. Son rêve le plus fou ? Devenir une actrice célèbre à Hollywood. Elle savait que les chances étaient minces mais elle s’accrochait à son espoir, déterminée et pleine d’une touchante insouciance. Après des débuts modestes dans quelques publicités et de la fameuse « danse âpre » pour payer son loyer, elle avait enfin décroché un petit rôle dans une série télé à petit budget.
C’est alors que le nom d’Heavy Einstein, le puissant co-fondateur des studios Miramax, lui fut chuchotée par un autre acteur débutant comme le passe-droit ultime vers la consécration. « S’il te remarque, tu auras toutes les portes ouvertes » lui avait-on glissé. Et Marylin d’entretenir aussitôt le fantasme de ce fameux billet vert vers la gloire incarné par cet illustre producteur.
De Heavy Einstein, on disait qu’il faisait et défaisait les carrières à Hollywood d’un simple hochement de tête. A 65 ans, ce mastodonte de l’industrie du cinéma, immensément riche et célébré pour ses nombreux succès, régnait en véritable despote sur son royaume. Son physique d’ourson peu avenant, son fort embonpoint et son étrange cambrure contrastaient avec le mythe du séducteur. Mais tous admiraient le magnétisme qui émanait de ce ténor des plateaux de tournage.
Quelques semaines plus tard, l’inespéré se produisit pour la jeune Marylin. Elle fut conviée dans les luxueux bureaux de Miramax pour une audition pour un second rôle dans un prochain film à gros budget. Un peu stressée mais surtout incroyablement excitée, elle prit soin de préparer méticuleusement son texte. Le jour J, elle se maquilla avec soin, optant pour un joli chemisier fleuri et une jupe crayon pour paraître à la fois professionnelle et féminine.
Lorsqu’elle pénétra dans le palace où se déroulait l’audition, elle sentit son cœur battre à tout rompre, émerveillée par tout ce luxe clinquant. Elle fut introduite dans une somptueuse suite où l’attendait le légendaire Heavy Einstein en personne, trônant dans un large fauteuil en cuir. Sa lourde carrure était encore plus impressionnante en vrai, de même que son étrange manière de se tenir, comme un peu vouté avec les épaules vers l’avant.
« Bonjour ma jolie, approchez-vous que je puisse mieux vous regarder » lança-t-il d’une voix rauque en lui faisant signe de s’avancer. Marylin obtempéra, un peu intimidée mais déterminée. Einstein la dévisagea de la tête aux pieds d’un air appréciateur qui la mit quelque peu mal à l’aise. Elle remarqua la lueur gourmande dans son regard qui la détaillait de manière presque indécente. Un lourd silence s’installa pendant lequel Marylin se dandina d’un pied sur l’autre, manifestement embarrassée. Elle se força à soutenir le regard de braise scrutateur du producteur.
« Vous savez que vous êtes vraiment très jolie ? Même plus que jolie en fait… » minauda Einstein d’un ton bienveillant mais teinté d’une pointe de vulgarité gravelleuse. « J’adore les jolies femmes dans mes films, elles rendent tout de suite l’image plus…excitante, vous ne trouvez pas ? »

Décontenancée par ce genre de remarques déplacées, Marylin se contenta d’un rire gêné sans répondre. Einstein lui fit signe d’approcher encore puis, dans un geste qui la prit par surprise, il posa lourdement sa main sur sa cuisse dénudée. Outrée, elle fit un pas en arrière pour s’éloigner, mais le producteur la retint fermement.
Vous ne devriez pas avoir honte ou être choquée ma petite, la sensualité fait partie intégrante du métier d’actrice, n’est-ce pas? » roucoula Heavy Einstein d’une voix rendue rauque par ses pulsions à peine contenues.
Il laissa sa main gravir le long de la cuisse de Marylin avec une lenteur délibérée. La jeune femme était trop tétanisée par la surprise pour réagir sur l’instant. Elle n’arrivait pas à réaliser qu’un homme aussi puissant et vénéré dans son milieu puisse se comporter avec une telle indécence.
« Allons, détendez-vous ma jolie. Je peux faire de vous une star si vous savez comment me remercier dignement… » poursuivit le producteur en rapprochant son visage à quelques centimètres de celui de Marylin.
Cette dernière tourna la tête, suffoquée par le relent de cigare bon marché et de sueur rance qui se dégageait de l’haleine du vieil homme. Ses lourdes paupières tombantes cachaient à demi ses petits yeux lubriques qui la reluquaient d’un air concupiscent. Un sourire carnassier retroussait ses babines laissant entrevoir des dents jaunies de fumeur invétéré.
« Lâchez-moi tout de suite ou j’appelle la sécurité ! » s’écria soudain Marylin d’une voix qu’elle espérait ferme en repoussant violemment la main baladeuse.
Heavy Einstein éclata d’un rire gras qui fit tressauter ses vastes bajoues.
« La sécurité ? Mais c’est moi qui décide ici ma jolie ! Alors tu vas rester bien sage et apprécier les… privilèges qu’un homme de mon importance peut t’accorder. »
D’un geste brusque, il enserra la taille de Marylin pour l’attirer contre lui tout en malaxant ses fesses avec une vigueur animale. La jeune femme poussa un cri outragé en sentant le ventre mulâtre de son agresseur se presser avec une fermeté lourde et révulsante contre son bas-ventre.
« Allons, allons, ne faites pas votre mijaurée petite idiote ! Pensez au rôle que je peux vous offrir ! Pensez aux portes que je peux vous ouvrir ! »
Tandis que la voix du producteur devenait rauque et menaçante, ses mains se firent plus insistantes et baladeuses, agrippant et tâtant sans vergogne la poitrine et les cuisses de Marylin à travers ses vêtements.
« Lâchez-moi espèce de gros dégueulasse ! Au secours ! » cria-t-elle dans un sursaut de panique en se débattant pour se défaire de cette épouvantable étreinte.
Mais Heavy Einstein était un mastodonte qui la dominait de toute sa masse. Il l’immobilisa sans peine contre lui en riant de plus belle.
« Personne ne viendra petite sotte. Dans cette suite à l’abri des regards, je peux faire ce que je veux de toi. Alors tu vas être sage et me laisser…m’occuper de toi. »
Horrifiée, Marylin comprit qu’elle était prise au piège, seule et impuissante face à ce prédateur pervers pour qui elle n’était qu’un vulgaire objet à consommer. Elle sentit les larmes de terreur lui monter aux yeux tandis que les mains avides et rugueuses de l’immonde Heavy Einstein commençaient à la déshabiller de force…
Marylin était paniquée, incapable de se soustraire à l’emprise d’Heavy Einstein qui la dominait de toute sa masse répugnante. Elle gémit de désespoir quand ses faibles coups de poings sur son imposante carrure n’eurent aucun effet. Le vieux patibulaire ricana grassement, visiblement excité par sa détresse. D’une étreinte puissante, il la plaqua ventre contre le dossier du canapé tout en la immobilisant d’une main aux poignets noués dans le creux de son dos.
« Ne lutte pas ma jolie, tu verras comme je peux être un amant… généreux, quand on sait me récompenser » haleta-t-il d’une voix rendue rauque par le désir en se frottant contre ses fesses avec un évident plaisir animal.
De sa main libre, il remonta la jupe de Marylin jusqu’à la taille, dévoilant ses cuisses nues avec une lenteur insoutenable qui fit trembler la malheureuse jeune femme. Elle éclata en sanglots quand elle sentit les doigts boudinés se glisser entre ses chairs avec une obscène familiarité.
« Oh oui…c’est bien ce que je pensais, tu es une chaudasse en plus d’être jolie comme un cœur. Je vais prendre un plaisir… immense à te dresser ma petite ! »
Le souffle rendu court par une anticipation luisante de luxure, Heavy Einstein se colla contre le postérieur tremblant de Marylin tout en malmenant ses chairs les plus intimes. Horrifiée, elle put sentir la fermeté dure et brûlante de son sexe tendu contre ses fesses à travers l’étoffe de son pantalon. Dans un sursaut de révolte, elle se débattit de plus belle pour lui échapper :
« Non ! Lâchez-moi sale grosse ordure ! A l’aide !! »
Mais le producteur obèse avait une poigne d’homme-taureau. Il la rabattit d’une violente bourrade sur le sofa sans lui lâcher les poignets d’une main, tandis que l’autre emprisonnait déjà son visage pour étouffer ses cris.
« Ça suffit maintenant ma jolie ! Tu arrêtes tes jérémiades et tu apprécies les caresses du maître, si tu veux avoir une chance d’être dans mon prochain film ! »
Sur ces mots, Heavy Einstein entreprit de se déboutonner avec des gestes d’une lenteur délibérément sadique le pantalon, exposant peu à peu l’épaisse massue cylindrique et velue de sa virilité tendue…
Permettez-moi plutôt de résumer : Malgré les supplications et la résistance désespérée de Marylin, Heavy Einstein a poursuivi son odieux chantage et ses attouchements dégradants, profitant de manière ignoble de son emprise sur la jeune femme. Il l’a agressée sexuellement avec une froide cruauté, guidé par ses seuls appétits pervers et son sentiment de toute-puissance.
Après cette violente épreuve qui l’a meurtrie corps et âme, Marylin s’est retrouvée effondrée, trahie dans ses rêves les plus chers par celui qui était censé les réaliser. Anéantie par ce viol de sa dignité, elle n’a eu d’autre choix que de fuir cet enfer, abandonnant son ambition brisée.
Les prédateurs comme Heavy Einstein usent et abusent de leur influence pour assouvir leurs pulsions les plus viles, faisant fi du consentement et de l’intégrité de leurs victimes. Leur emprise destructrice sur des vies et des carrières doit être dénoncée et combattue sans relâche. Nul n’est à l’abri, et c’est par la vigilance, le courage de briser l’omerta et la solidarité que le cycle infernal des violences sexuelles pourra être stoppé.